Stanley Clarke
Stanley Clarke est né en 1951 à Philadelphie.
C’est sans aucun doute avec Jaco Pastorius, l’autre figure légendaire de la basse électrique.
Il est également reconnu pour être un contrebassiste hors pair.
“ Je suis avant tout un contrebassiste qui joue de la Basse.”
Stanley Clarke a commencé la musique en jouant du violoncelle.
Puis quelques temps plus tard il se tourne vers la contrebasse, pour enfin s’intéresser à la basse électrique.
Ces héros étaient Miles Davis et tous les bassistes qui jouaient comme Charlie Mingus, Richard Davis, Ron Carter ou Paul Chambers.
Il se souvient avoir regardé les Rolling Stones à la télévision à l’âge de 13 ans. Il constate alors que tout le monde s’amusait sauf Bill Wyman, qui jouait de la basse. Il était sûr de ne jamais vouloir être comme ça.
Stanley n’avait pas peur de repousser les limites.
Il a été le premier Bassiste à faire la « une » des salles en tant que bassiste de la musique américaine moderne.
En 1970, il débarque à New-York où il joue avec des jazzmen comme Horace Silver, Stan Getz, Dexter Gordon ou Gil Evans.
En 1971, c’est la rencontre avec Chick Corea. Ils fondent ensemble le premier groupe de Jazz-Fusion : Return to Forever.
En 1976, deux Bassistes bouleversent le monde de la basse : Jaco Pastorius avec son premier album solo et Stanley Clarke avec l’album School Days.
A cette époque, Stanley Clarke a 25 ans et il révolutionne la conception de la basse électrique.
On connaît la suite : Plusieurs générations de bassistes, se sont inspirées de son jeu.
Sa technique slap est très personnelle et son incroyable énergie font de lui un Bassiste d’exception.
Dans l’album School Days il pousse la Basse dans le registre mélodique comme aucun Bassiste ne l’avait encore fait.
Il devient alors le premier bassiste de Jazz-fusion à faire des tournées et vendre beaucoup d’albums.
On retrouve également Stanley aux côtés de nombreux artistes : Paul Mc Cartney, Miles Davis, Quincy Jones, Jeff Beck, Stan Getz, Keith Richard, Herbie Hancock, Stevie Wonder, Bireli Lagrene, Michel Petrucciani …
« Tous les nouveaux bassistes se bornent à copier ce que Jaco Pastorius, Larry Graham, Marcus Miller … et moi avons fait. En ce qui me concerne, j’ai eu de la chance avec mes premiers albums, d’apparaître avec un concept inhabituel, à l’époque jugé bizarre. »
Il a 57 ans quand il forme le trio SMV composé de lui même, Marcus Miller et Victor Wooten.
Avec cette formation, les 3 Bassistes se produisent dans des festivals de renoms comme : Jazz à Vienne, Belgrade’s Summertime Jazz Festival …
Stanley a également créé des musiques pour le cinéma et la télévision.
Il a composé la musique pour plus de 75 films.
Coté matériel, tout au long de sa carrière il est resté fidèle à la marque Alembic.
» L’un des plus forts moments de ma vie a été d’enregistrer avec Sonny Rollins et surtout de jouer sur scène avec lui. «
Il y a très peu de Bassistes qui ont été aussi innovants que Stanley Clarke.
Il a su franchir tous les styles et les barrières musicales, il a changé à tout jamais la façon d’aborder la basse.
Stanley Clarke proclame en riant : » Je suis fière d’annoncer que la Basse est libérée ».
Je l’ai vue 2 ou 3 fois dans les années 2000. Quel melon. Pas très sympa. Et je trouve qu’il a du mal à se renouveler.
School Days 4ever quand même.
Merveilleux Stanley Clarke ! Je me souviens d’un album de Stan Getz avec Chick Corea , Stanley Clarke et Tony Williams … Captain Marvel… incontournable.