Culture Basse

Bootsy Collins

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Bootsy Collins est l’un des premiers bassistes avec Larry Graham à écrire l’histoire de la basse funk.

Il est né en 1951 dans l’Ohio aux Etats-Unis.

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Début des années 70 :
Bootsy Collins 1

En 1968, Bootsy Collins forme avec son frère Phelps alias Catfish, le groupe The Pacesetters, qui aura l’occasion de remplacer au pied levé l’orchestre de James Brown.

Ils se font appeler désormais les J.B.s

A l’âge de 18 ans il réussi cette chose incroyable d’apporter sa vision de la basse dans la musique de James Brown.

Pour la petite histoire, il ne restera qu’une année au côté du Godfather.

En effet l’usage un peu trop intensif du LSD lui coutera sa place de bassiste auprès de James Brown, onze mois à peine après avoir intégré le groupe.

Le bassiste raconte que lui et James ne se sont plus jamais parlé après qu’il ait été congédié.

Bootsy est à l’origine du groove incroyablement hypnotique dans le titre : Sex Machine

C’est durant cette période que bon nombres de classiques sont enregistrés : « Super Bad », « Talkin’ Loud And Sayin’ Nothin », « Get Up, Get Into It, Get Involved », « Soul Power », « Pass the Peas », et bien sur l’hymne funk par excellence, « Sex Machine ».

Personne ne nous a jamais dit comment le funk devait sonner. Nous n’avons pas eu de livre. Mais ce rythme, mélange de décontraction et d’attitude, n’importe qui sachant compter de un à quatre peut l’acquérir s’il sait être lui-même.»

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Après James Brown
Bootsy Collins

En 1971, Bootsy rejoint les deux formations de George Clinton : “Parliament / Funkadelic”.

Avec George et Bernie Worrell, il est le pilier des deux groupes. Il sera très impliqué dans l’écriture en apportant le côté funk.

Il impose un style, un son de basse.

En 1976 sous la pression de George Clinton, il se lance en soslo.

Le “Bootsy’s Rubber Band” voit le jour cette année là.

Les deux premiers albums sont disques d’or. C’est la période d’or du genre “P-Funk”. 

On retrouve Bootsy Collins dans de nombreux projets tels que :

Rubber Band Bootsy, Zillatron, Le Sweat Band, Malcolm McLaren, Wild Life, …

Bootsy à propos de la musique Funk :

«Pour moi le Funk représente beaucoup voire tout ! Mon message, celui que je continue de faire passer depuis des années est qu’il faut réunir les gens autour de la musique pour leur faire passer un bon moment.. C’est ce qui est à la base du Funk.»  

Ses lignes de basse sont très syncopées et Il utilise souvent la technique du slap.

Pour le Live, Bootsy est maintenant souvent accompagné d’un bassiste.

Son rôle ? Tenir le groove sans relâche pendant que Bootsy s’occupe de tenir le public.

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Son Matos

En 1975, Bootsy se fait fabriquer par Larry Pless, sa première « Space Bass » une basse en forme d’étoile.

Aujourd’hui il joue sur une «  Space Bass » de la marque Warwick.

Le son de Bootsy Collins, est travaillé à l’extrême et le son de sa basse passe à travers de multiples effets.

Les Effets que Bootsy utilise … une liste en vrac… : la Robotalk, le Tru-Tron3X, une Duality Fuzz, une Electro Harmonix Metal Muff ainsi que la Big Muff, l’orginale, un Thrash Master, l’Electro- Harmonix Hog2, le Pitch Factor d’Eventide, une Space Echo RE-20, une Original Morley Fuzz, l’Original Mutron3, un Plush Tube Delay, la Z-Vex Woolly Mammoth, une Redwitch Distortion,une Mothership Pigtronix, le Maestro Rhythm-N- Sound, l’Eventide H-9 delay, une MU-Fx Phase, un Amptweeker Fat Metal Pro, la Blackstar Metal, une Bass Whammy, et pour finir un Envelope Filter de chez Boss.

Larry et Bootsy
Larry Graham et Bootsy Collins

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